L’ESPACE DE COWORKING RURAL « JE TRAVAILLE AU VERT »
Pourquoi EM SERVICES et ITHÉA souhaitent valoriser cette initiative
- Allège les travailleurs dans leurs déplacements domicile-travail quotidiens.
- Réunir des professions éclectiques et partager des savoir-faire.
- Préserve l’économie locale.
La bonne pratique
UN TIERS-LIEU GÉRÉ PAR L’ASSOCIATION « JE TRAVAILLE AU VERT »
L’association « Je Travaille Au Vert » est née en 2015. Cette initiative de travailleurs indépendants du territoire a pour but de développer l’activité pévèloise et de soutenir les pratiques de télétravail et coworking en zone rurale.
Les déplacements domicile-travail peuvent être chronophage, particulièrement en milieu rural. Afin d’en réduire le temps et le stress généré, si le pôle d’activité se trouve dans les zones urbaines avoisinantes, l’association propose des tiers-lieux. Ceci permet d’offrir un espace de proximité où les professionnels peuvent aller exercer en télétravail.
Par ailleurs, ces lieux accueillent des travailleurs nomades du territoire, sans locaux fixes. L’association a alors pour but d’offrir des espaces de travail pour ancrer l’économie locale et faciliter le développement de l’activité du territoire pévèlois.
UN ESPACE DE RENCONTRE ET D’ÉCHANGE PLURI-PROFESSIONEL
Avec le soutien de l’entreprise Moulin Waast et de la communauté de communes Pévèle Carembault, 4 tiers-lieux sont alors proposés : un situé à Mons-en-Pévèle, un autre à Orchies et les deux derniers à Cysoing. Ceux-ci disposent d’un open-space pour les travailleurs nomades et les télétravailleurs, de bureaux de réunions et de bureaux individuels. La location est possible au mois ou à la journée.
Les tiers-lieux ont pour objectif de mêler diverses professions, du travailleur indépendant, à l’artisan salarié en passant par des collectifs associatifs. En parallèle de cela, des animations ainsi que des formations pour les adhérents prennent place dans les locaux.
Ainsi, ils œuvrent à mutualiser des services et favoriser les rencontres et les échanges professionnels.
DANS LE COWORKING, ON RASSEMBLE PLEIN D’OBJECTIFS: ROMPRE L’ISOLEMENT DES TRAVAILLEURS INDÉPENDANTS (…), RÉDUIRE LES COÛTS DE FONCTIONNEMENT EN PARTAGEANT UN LIEU (…) LES COWORKERS CRÉENT AUSSI UN RÉSEAU QUI PERMET DE DÉVELOPPER LEUR ACTIVITÉ. ET PUIS, CE SONT DES PROJETS ANCRÉS LOCALEMENT.
(Source: La Voix du Nord, 2015)Odile Figoureux
ouvrière du collectif
Pour qui ?
Les actifs du territoire (travailleurs indépendants, salariés en télétravail, ouvriers, associations, etc.)
Comment ?
- Localiser un espace intercommunal qui pourrait être réaménagé en bureaux et open-space, ou prévoir sa création à une localisation stratégique.
- Équiper l’espace en fournitures (bureaux, outils de travail, wifi, machine à café).
- Communiquer sur l’existence de ce lieu auprès des communes voisines afin d’en permettre l’appropriation par les travailleurs.
- Assurer des formations et événements afin de faire vivre les locaux et faciliter les rencontres et réseaux, grâce à un collectif associatif.
Les points de vigilance
Pour que l’espace de bureaux et de coworking reste fonctionnel pour les travailleurs, une adhésion à un prix abordable peut être nécessaire : celle-ci permettrait le maintien de la propreté, de l’offre de services et fournitures (comme internet) et d’animations.
Une démarche partenariale entre EM SERVICES et ITHÉA
Cette bonne pratique a été rédigée par EM SERVICES en partenariat avec ITHÉA. Le cabinet développe des outils qui facilitent l’accès et l’usage des données locales, aujourd’hui utilisés par près de 2 000 communes, EPCI et Départements. Passionnée par les données locales, l'équipe d'Ithéa met à disposition de toutes les collectivités une diversité de ressources, sous différents types de supports, et pour la plupart gratuites. Pour plus d’informations, www.ithea-conseil.fr
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