Chaque année, c’est près de 25 000 établissements [1] qui changent de commune de, vers ou au sein de l’Ile-de-France. Lorsque l’on sait, en parallèle, que près de 49% [2] des franciliens jugent leur trajet domicile/travail peu agréable il apparaît primordial qu’un employeur souhaitant s’implanter ou déménager en Ile-de-France intègre cette notion de conditions de déplacements dans le choix de son site afin de limiter les impacts sur la vie de ses collaborateurs.
Les temps de trajet domicile-travail, facteur de bien-être au travail
Plusieurs facteurs vont venir impacter la qualité des trajets domicile/travail d’un salarié : la durée, le nombre de correspondance, le confort, les incidents rencontrés etc. Or, la qualité du trajet n’affecte pas seulement le ressenti du voyageur mais aussi son bien-être au travail. L’étude Paris Work Place menée par l’IFOP en 2018 montre d’ailleurs que les salariés les plus heureux sont ceux dont la durée du trajet est la plus courte (inférieur à 40 minutes). [3]
Ainsi lorsque le temps de trajet se trouve allongé suite à une décision de déménagement cela peut impacter le bien-être des salariés, mais aussi la performance de l’entreprise.[4]
Anticiper les variations de temps de trajet pour conserver ses talents
Un déménagement est souvent un projet à fort impact social pour les entreprises, d’autant plus lorsqu’il est combiné à un allongement des temps de trajet. En anticipant cette variation de temps, un employeur réduit les appréhensions de ses salariés et peut déployer les mesures d’accompagnement adéquates.
Lorsque les temps s’allongent, le risque de turn-over augmente. Alors que les personnes ayant un trajet inférieur à 20 minutes sont 48 % à se projeter dans la même entreprise dans les cinq ans, la proportion tombe à 37 % pour celles et ceux qui ont un trajet supérieur à 60 minutes. [5]. L’employeur devra donc redoubler d’efforts s’il veut garder ses talents.
Intégrer les temps de trajet dans un arbitrage immobilier
Les temps de trajet ainsi au cœur des préoccupations salariales, l’employeur peut également en faire un véritable outil d’aide à la décision dans sa stratégie d’implantation immobilière. Les grands groupes qui possèdent plusieurs immeubles dans une zone géographique donnée peuvent par exemple choisir d’y affecter ou non certains salariés en fonction de leur temps de trajet. Il s’agit même d’aller plus loin, notamment pour une entreprise qui serait scindée en départements.
Elle pourrait au choix mener une étude d’impact de déménagement, une étude de mobilité transport et déplacements ou simuler plusieurs scénarios d’affectation de ces départements vers différents immeubles et arbitrer la répartition selon les moyennes de temps de trajets de chacun d’eux.
D’autres critères, tels que l’ancienneté ou l’âge, peuvent également être croisés avec les temps de trajets, toujours dans l’optique de limiter l’impact des déplacements domicile/travail sur le quotidien des collaborateurs.
Intégrer la dimension transport dans une politique globale de Développement durable
Choisir ou changer d’implantation est également l’occasion pour l’employeur d’élargir et moderniser l’offre de mobilité à destination de ses collaborateurs : ré-attribution des places de parking, implantation de bornes de recharge électrique, de stationnement 2-roues motorisés/vélo sécurisé. Autant d’aspects qui concourront à renforcer l’attractivité de l’entreprise.
S’orienter vers une stratégie de mobilité innovante et durable couplée à une politique Développement durable (Responsabilité Sociétale de l’Entreprise) ambitieuse permettra de diminuer les émissions de GAES (Gaz à Effet de Serre) des salariés et donc, d’améliorer l’empreinte carbone de l’entreprise.
La solution Optiway a été conçue pour permettre aux entreprises de répondre à ces enjeux, contactez-nous pour échanger.
[1] – INSEE Analyse d’après INSEE, REE et Clap
[2] – Paris Work Place – IFOP 2018
[3] – Paris Work Place – IFOP 2018 « une note de bien-être au travail de 6,8/10 contre 6,4/10 pour les salariés ayant plus de 60 minutes de trajet »
[4] – Paris Work Place – IFOP 2018 « théorie des vases communiquant »
[5] – Paris Work Place – IFOP 2018 “si la moitié des salariés les plus «proches» (moins de 20 minutes de trajet) envisagent de rester dans leur entreprise «dans les cinq années à venir», ceux qui habitent à plus de 60 minutes de leur bureau ne sont qu’un tiers à penser la même chose »